Lors de mes années passées à Paris, j’avais assisté à une conférence en présence d’une femme exemplaire, Mme Simone Veil, notamment ministre de la Santé de 1974 à 1979 et entre autres première femme à être nommée au CA de l’ORTF dès 1971.
Un commentaire du public sur la relation des femmes au pouvoir m’avait interpellée. Dans les années 80 il n’était pas de bon ton d’annoncer que la gent féminine pouvait trouver de la satisfaction dans l’exercice du pouvoir ; une différence fondamentale entre H/F quant à leurs aspirations de carrière était rassurante et donc préférable. Je n’ai jamais été de cet avis, le pouvoir peut être sainement recherché et ressenti dans une carrière, qu’elle soit administrative, sportive ou caritative. Et lorsque le pouvoir résulte en décisions charismatiques, réussites sociétales, solutions créatives de valeur, il est justifié, mérité et réjouissant, pour un homme comme pour une femme.
Le Cercle Suisse des Administratrices recommande à ses membres d’affirmer un pouvoir positif dans un objectif de création de valeur économique et sociétale.
(c) Dominique Faesch
Dominique Faesch est présidente du Cercle Suisse des Administratrices.
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